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Infos toute fraiche : Vulcan, l’expert du lithium vert qui a séduit Stellantis, Renault et Volkswagen

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Voici les « bonnes pages » d’un texte que je viens de voir sur internet. Le propos va incontestablement vous convenir. Car la thématique est « l’automobile ».

Son titre séduisant (Vulcan, l’expert du lithium vert qui a séduit Stellantis, Renault et Volkswagen) est sans ambages.

Sachez que l’écrivain (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Le papier peut de ce fait être pris au sérieux.

Sachez que la date de parution est 2022-06-24 05:01:00.

Texte :

C’est un évènement dans le petit monde du lithium. Pour la première fois, un constructeur automobile injecte de l’argent au capital d’un spécialiste de ce métal mou gris argenté, devenu primordial avec l’essor de la voiture électrique.

Si Elon Musk avait dit que Tesla envisageait de se plonger lui-même dans le grand bain du lithium, c’est Stellantis qui a annoncé ce vendredi avoir investi 50 millions d’euros pour prendre 8 % de Vulcan Energy Resources. Cela fera de lui le second actionnaire (derrière le fondateur Francis Wedin mais devant Gina Rinehart, la femme la plus riche d’Australie) de cette entreprise créée en 2018 en Australie, eldorado des mines et du lithium.

Stratégique pour les batteries

Il s’agit d’« un investissement hautement stratégique » afin de « créer une chaîne de valeur robuste et durable pour la production des batteries de nos véhicules électriques en Europe », affirme Carlos Tavares, le patron du groupe issu de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler, déjà premier client de Vulcan.

Alors que l’industrie automobile s’inquiète pour son approvisionnement en métaux et en terres rares nécessaires à la fabrication de batterie, le groupe de John Elkann et Carlos Tavares n’est pas le seul à s’intéresser à Vulcan, qui a pour partenaires industriels DuPont et Nobian, des pontes de la chimie. Comme lui, Renault, Volkswagen, Umicore ou LG ont signé des contrats avec la société australienne pour accéder de façon durable au lithium vert que veut produire Vulcan d’ici à deux ans, mais en Europe cette fois, dans la vallée du Rhin.

« Stellantis voulait un contrat de dix ans plutôt que cinq habituellement, nous leur avons demandé de prendre une participation en échange », explique Vincent Ledoux Pedailles, l’un des cadres de l’entreprise. Le contrat entre les deux entités durera donc jusque 2036. Il permettra d’équiper plusieurs centaines de milliers de voitures électriques à l’année en batterie.

SI son berceau est aux antipodes, Vulcan s’avère désormais européenne. Son projet se déploie en effet dans la vallée du Rhin. C’est là que l’entreprise entend développer quatre sites pour extraire le lithium d’une eau chaude et salée stagnant à plus de trois kilomètres de profondeur. Une fois extraite, cette saumure sera filtrée pour récupérer le lithium, lequel sera ensuite concentré sur place puis raffiné à Francfort.

Neutralité CO2

« Comme nous utilisons des sources d’eau chaude à 165 degrés et la géothermie, nous sommes neutres en carbone : nous revendrons même notre surplus d’énergie verte, la moitié seulement est utilisée pour le lithium, aux collectivités », précise Vincent Ledoux Pedailles. Le site de démonstration – à Insheim, non loin de Karlsruhe -, devrait être actif en fin d’année avec près de 200 salariés. Le début de la production commerciale est prévu pour la fin 2024.

Vulcan, qui dispose d’une dizaine de licences en Allemagne (couvrant une superficie de 1.200 kilomètres carrés), en détient une autre en Italie et espère bien, avec le soutien de Renault et Stellantis, pouvoir vite débarquer en France, en Alsace, où le potentiel est important.

L’entreprise, qui avait levé 220 millions de dollars australiens l’an dernier, cherche encore 150 millions d’euros d’ici à début 2023 et compte s’appuyer sur des financements bancaires pour son industrialisation. Son action, cotée en Australie et en Allemagne, a bondi de 27 % après l’annonce de Stellantis. Vulcan est désormais valorisée plus de 550 millions d’euros.

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